Chronique de Jonathan Fanara sur le site LeMagDuCiné des trois romans cinématographiques :
- Avat’aime de Laurent Bonetti
- Directed by Sylvester Stallone de Jean-Christophe HJ Martin
- Thomas Liebmann, les derniers jours du Yul Brynner de la RDA de Jérôme d’Estais
[…] Trois livres, donc, et trois manières d’habiter le cinéma : le mythe revisité, la mémoire politique, la rêverie sentimentale. Chez Martin, Stallone devient un motif quasi existentiel ; chez D’Estais, le comédien est un point d’ancrage pour repenser l’histoire, de la Corée du Nord aux petites mains traduisant des bouts de films à l’Allemagne réunifiée peinant à intégrer les acteurs de l’Est ; chez Bonetti, l’écran se fissure pour laisser passer la vie, avec un protagoniste cherchant l’équilibre entre son quotidien ordinaire et les émanations extraordinaires du septième art. Ce sont trois variations sur une même idée : le cinéma n’est pas seulement ce que l’on regarde, c’est surtout ce que l’on en tire.
