Chronique du livre de Jacques Demange, Michelangelo Antonioni, d’un regard à l’autre :
[…] Jacques Demange articule sa réflexion autour de deux notions qui définissent le statut du regard chez Antonioni. D’un côté, le « regard-sismographe » et, de l’autre, le « regard-existence ». D’une manière un peu schématique, l’auteur semble emprunter en les remettant à jour les concepts d’ « image-mouvement » et d’ « image-temps » chers à Deleuze, la première définissant (je simplifie à l’extrême) un certain classicisme où la mise en scène se doit d’être la plus transparente possible pour permettre à l’action, au mouvement de s’épanouir tandis que la seconde serait caractéristique de la modernité et d’une certaine autonomisation de l’image par rapport au récit. […]