Chronique de Jonathan Fanara sur le site LeMagDuCiné du livre de Mariangela Perilli, Le prof de philo fait son cinéma (sexe, livres et robe de chambre) :
[…] Après avoir évoqué les récupérations en prise directe avec les représentations antiques ou françaises (Archimède, Diderot) du philosophe, l’auteur évoque l’évolution du « mythe » du professeur de philosophie, notamment dans la manière dont certaines œuvres en déconstruisent les fondements. Prenons, par exemple, le film décrit comme « sémioclaste » La Grande Vie, où le personnage de Grégoire voit basculer le rapport à la bibliothèque, à la sagesse et à l’autorité en faisant s’effondrer puis se réagencer symboliquement son propre savoir. Cette déconstruction de l’image du philosophe traditionnel trouve son apogée dans des séries comme La Faute à Rousseau ou La Philosophie selon Philippe, où la discipline se « démocratise » et devient un outil du quotidien, accessible à tous, et ce, à l’opposé de la rigueur académique qu’on lui attribuait jadis. […]