Critique du livre de Warren Lambert, Tropique du Splendid, essai sur la France des Bronzés, dans les Cahiers du Cinéma, par Stéphane du Mesnildot :
[…] Ce bref essai étudie l’ascension de la bande neuilléenne, la nature nauséeuse de leur comique, leur propension à charger d’abord les pauvres et les minorités.
[…] Car l’originalité est bien de considérer ce corpus comme une œuvre à part entière et d’en relever les récurrences en suivant la trajectoire de ses figures clés, Clavier, Lhermitte, Jugnot et Blanc. Cette dimension parfois romanesque permet à l’auteur d’éviter la charge pure, en allant chercher des moments de trouble, tel le regard blessé du travesti Katia (Clavier) dans Le Père Noël est une ordure…[…] Le livre offre les outils pour démonter l’idéologie de ce groupe ayant parfaitement accompli son programme réactionnaire.