Chronique de Charles Conte sur le site Mediapart de Darkness 6, censure & cinéma en France :
[…] Depuis plus de trente ans, Christophe Triollet se bat pour la liberté cinématographique. Son fanzine « Darkness » est cultissime chez les cinéphiles. Depuis 2012 un blog aux publications précises et régulières l’accompagne. On en trouve l’écho sur un compte Twitter. En 2018, Jean-François Jeunet accueille « Darkness » en tant que collection dans sa maison d’édition LettMotif. Elle se présente sous la forme d’une élégante revue thématique de 450 pages. Sont parus les numéros consacrés à “Gore & violence” ; “Sexe et déviances” ; “Politique et religion” ; “Vidéos nasties” ; “Homosexualité”. Le sixième numéro étant “Censure & Cinéma en France”.
[…] Darkness se veut impartiale. Quatre anciens présidents, et la présidente actuelle de la commission de classification, Françoise Tomé, donnent leurs points de vue. De même que le président de l’association « Promouvoir » qui a remporté des succès avec des recours contre les films Baise-moi, Ken Park, Quand l’embryon part braconner, Saw3D, et même de ceux d’un auteur comme Lars von Trier, Nymphomaniac et Antichrist… La plupart des contributions plaident pour la liberté d’expression. Le contrôle cinématographique semble anachronique alors que tous les autres médias sont libres. […]